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L'ESSENCE DU TORSÉ
Torsé (prononcé Tor-sé) fait référence au magnifique arc-en-ciel. Avec un nom poétique enraciné dans la langue pahlavi, utilisée pendant l’Empire perse aux IIIe et IVe siècles, Torsé incarne la grandeur de la beauté intemporelle.
Le nom de Torsé témoigne de son approche de l’histoire, réunissant de grands concepts de civilisation et d’héritage, des éléments et des motifs traditionnels. En intégrant des éléments anciens et en leur donnant une touche moderne, Torsé place l’innovation et la renaissance au cœur de son essence.
Torsé, à l’instar d’un cygne, présente un art noble et enchanteur tout en véhiculant une idée de l’inconnu désiré, de mystère et de loyauté. Les designers et les joailliers de Torsé, s’efforçant de préserver la culture et la civilisation du passé, honorent leur héritage iranien et diverses civilisations anciennes par la recherche et le développement. Dans le but de présenter les vraies couleurs des motifs artistiques issus d’époques glorieuses, ils retravaillent et font revivre des motifs oubliés.
La renaissance de motifs silencieux et extraits d’œuvres d’art traditionnelles telles que les tapis persans tissés à la main, les inscriptions gravées et les trésors architecturaux a créé une distinction accrocheuse de liberté naissante. Le point culminant de cet art florissant est la combinaison unique d’un récit privilégié de bijoux qui transforme le porteur en ambassadeur d’histoires éternelles.
La qualité est au cœur de la valeur de Torsé. Les designers Torsé utilisent un savoir-faire exceptionnel pour transformer des matières premières certifiées précieuses et de valeur (or, pierres précieuses, turquoise et perles) en des œuvres d’art authentiques et de haute qualité qui résistent à l’épreuve du temps. Chaque œuvre d’art Torsé est fabriquée entièrement à la main et avec la plus grande attention aux détails.
Torsé applique le Khatam à l’art des bijoux Moarraq. Le Khatam est la combinaison de minuscules pièces de bois, d’os, d’ivoire et de métal dans des formes géométriques régulières pour créer diverses formes telles que de petites fleurs, des étoiles brillantes et des Shamsa.
Torsé adapte les valeurs intemporelles des grandes civilisations, des mythes et des symboles au monde contemporain de la conception et de la création de bijoux. La nature est une autre source d’inspiration majeure pour les designers Torsé. Les grandes formes et figures du monde naturel, telles que les papillons, les oiseaux et les créatures sauvages élégantes, inspirent des créations artistiques originales et intemporelles.
khatam
Le khatam est l’art au cœur de la créativité de Torsé, ce qui la rend unique dans le monde de la joaillerie. Étymologiquement, le mot khatam signifie atteindre la fin, l’art de finition.
Les dessins géométriques, en particulier les triangles minuscules, sont la base de la construction du khatam. L’application de ces formes géométriques à une échelle et sur une surface aussi minuscules est exclusive à cette forme d’art persane.
Le khatamkari (travail du khatam) est l’un des arts persans de marquetterie dans lequel la surface d’objets en bois ou en métal est décorée de pièces de bois, d’os, d’ivoire et de métal coupées dans une variété de formes et de motifs.
Les matériaux utilisés dans cet artisanat peuvent être l’or, l’argent, le laiton, l’aluminium et le fil torsadé. La fabrication d’une petite pièce de khatam comporte plus de quatre cents étapes. Plus les pièces de khatam sont petites, plus la valeur de l’œuvre d’art est élevée.
À l’époque safavide, l’art de la marquetterie a fleuri dans les villes du sud de l’Iran, notamment à Ispahan, Shiraz et Kerman. À cette époque, le khatamkari était si populaire à la cour royale qu’il s’agissait d’un art spécial enseigné aux princes, au même titre que la musique et la peinture. Aux XVIIIe et XIXe siècles, le khatamkari a décliné, avant d’être relancé au XXe siècle sous le règne de Reza Shah. Il s’est ensuite épanoui grâce à la création d’écoles d’art dans les principaux centres artistiques de l’Iran : Téhéran, Ispahan et Shiraz.
Le khatam embellit les palais royaux historiques et les modes de vie contemporains de l’Iran. Les salles ornées de marqueterie des palais de Sa’dabad et de marbre à Téhéran abritent des chefs-d’œuvre de cet art. Les chefs-d’œuvre du khatam sont également chéris par les centres artistiques mondiaux.
Un bureau orné de marqueterie, démonstration de la maîtrise du khatamkari, a reçu le premier prix et la médaille d’or lors d’une exposition d’art à Bruxelles ces dernières années. Il est aujourd’hui conservé au Musée national de Washington. Porte d’entrée vers la grandeur des arts persans, le khatam a également été choisi pour orner la porte d’entrée du Musée national iranien.